Lambres-lez-Douai, une ville en transition

Lambres-lez-Douai, s’inscrit dans le mouvement des villes en transition

Pour poursuivre son engagement dans le domaine du développement durable, la commune construit actuellement une stratégie intégrée de développement durable incluant les enjeux liés au changement climatique, les Objectifs Développement Durable 2030, l’implication citoyenne et cela
dans une dynamique d’accélération, de changement et de réorganisation. Le projet de développement durable devenant le projet transversal pris en compte dans l’ensemble des projets et actions élaborés par la collectivité.
La stratégie intégrée de développement durable a pour ambitions :

  • La totale transversalité,
  • Une dynamique partenariale forte,
  • Le citoyen comme acteur indispensable à la transition,
  • L’atteinte de la neutralité carbone en 2050,
  • La résilience de notre territoire pour mieux s’adapter aux changements climatiques.

Pour répondre à ces objectifs, Lambres-lez- Douai s’inscrit dans le mouvement des villes en transition.

D’ici la fin de l’année 2022, la commune sera dotée d’une « feuille de route » pour lui permettre une transition en tant que mouvement vers un présent et futur désirable. La transition ne sera pas la destination mais bien le chemin à emprunter.
Il n’y a pas de modèle unique et à recopier. C’est aux citoyens de décider. La destination doit être pensée collectivement avec l’ensemble des parties prenantes comme les habitants, les partenaires, les associations, le tissu économique, les agents et les élus.
La co-construction est un des fondements principaux du projet, en devenant « ville en transition », la collectivité veut se doter d’une démarche participative où chacun pourra s’exprimer et apporter « sa pierre à l’édifice ». La démocratie participative devenant un facteur majeur de réussite dans la transition écologique.

S’alimenter sainement et durablement

Notre alimentation est fortement dépendante des énergies fossiles, et une transition dans ce domaine est donc inévitable. Les changements associés peuvent concerner la mise en place de différents projets ayant pour but de protéger et respecter la biodiversité et les écosystèmes, d’être culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, nutritionnellement sûrs et sains, et permettant d’optimiser les ressources naturelles et humaines.

  • Les pratiques agricoles pourraient évoluer vers une agriculture plus respectueuse vis-à-vis de l’environnement et moins consommatrice d’hydrocarbures (pétrole pour les pesticides et la mécanisation, gaz naturel pour les engrais minéraux). La permaculture offre des solutions pertinentes en matière agricole.
  • Des projets pourraient avoir comme objectif de développer des potagers individuels ou collectifs (ex. : jardins familiaux), la plantation d’arbres ou le partage de graines, pour augmenter les savoirs, les pratiques et l’auto-production.
  • Une relocalisation de la production distribution plus courts envisagés.

Pour avancer sur ce sujet, la mairie a travaillé et continue ses travaux :

  • Sur le développement du marché du mercredi sur la place de l’église
  • La plantation d’arbres,
  • La création d’un espace expérimental de permaculture
  • L’introduction de produits bio et locaux à prés de 50% dans la restauration scolaire accompagnée d’une sensibilisation des écoliers à l’équilibre alimentaire
  • La transmission de connaissances via notamment le programme consom’acteur du SYMEVAD proposé aux habitants…

 

Réduire notre consommation énergétique pour lutter contre le réchauffement climatique

Tout l’enjeu de la neutralité carbone 

réside dans un équilibre entre rejet de CO2 d’un côté, et absorption par des réservoirs de l’autre. On peut limiter le changement climatique en activant 2 leviers : une réduction des émissions et un développement des puits de carbone. Les émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre atteignent en moyenne 37,1 gigatonnes alors que les réservoirs naturels (sol, océans, forêts) éliminent entre 9,5 et 11 gigatonnes de CO2 par an. Vous l’aurez compris l’équation penche (très) largement d’un côté.

A Lambres, la neutralité carbone à atteindre, est portée par plusieurs approches : la réduction de notre consommation énergétique, le développement de l’utilisation d’énergies renouvelables, l’évolution de nos usages et massification de nos plantations d’arbres (capteurs naturels de CO²). De nombreuses actions ont déjà été engagées il convient, cependant, de les amplifier et de les accélérer par rapport aux enjeux actuels.
Pour cela, nous avons engagé un grand chantier de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux qui concerne 18 structures qui représentent 94% de l’énergie consommée par la ville. Après travaux, nous réduirons notre consommation d’énergie de plus de 50%, sans parler de l’utilisation d’énergies renouvelables. C’est une démarche vertueuse de transition qui pourra être duplicable et que nous souhaitons adapter et décliner auprès de nos habitants volontaires.

Dans le périmètre de l’éclairage publique, nous passons progressivement à des solutions à base d’ampoules de type LED moins énergivores.

Les différentes phases de travaux seront menées sur la période 2022 - 2025 pour atteindre un objectif de réduction énergétique d’environ 50% et à terme atteindre l’objectif zéro carbone en 2050.

Ce projet à l’échelle d’une commune de moins de 10 000 habitants, est une innovation et une première dans la région des Hauts-de-France.

Continuer à préserver et renforcer notre biodiversité locale

La biodiversité, c'est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.) et leurs interactions. Elle comprend trois niveaux interdépendants :

  • la diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts en passant par la mare du fond de son jardin, ou les espaces végétalisés en ville ;
  • la diversité des espèces (y compris l’espèce humaine) qui vivent dans ces milieux ;
  • la diversité génétique des individus au sein de chaque espèce : autrement dit, nous sommes tous différents !

La biodiversité offre des biens irremplaçables et indispensables à notre quotidien. L’oxygène que nous respirons, notre nourriture et l’eau que nous consommons, les médicaments ou encore de nombreuses matières premières qui nous servent à nous loger ou nous vêtir (bois, fibres telles que laine, coton, chanvre…): tout cela nous vient de la nature.

Lorsqu’ils sont en bonne santé, les milieux naturels et les espèces nous rendent aussi des services inestimables, par exemple :

  • les tourbières, les forêts ou encore les océans séquestrent le carbone et contribuent ainsi à lutter contre le changement climatique ;
  • la pollinisation, la fertilité des sols… certaines espèces, notamment les insectes, nous permettent d’avoir des fruits et légumes dans nos assiettes ;
  • les végétaux, en particulier dans les milieux humides, contribuent à une épuration naturelle de l’eau ;
  • les milieux humides protègent le littoral contre l'érosion, et atténuent l'intensité des risques naturels comme les crues et les inondations ;
  • les milieux naturels et les espaces végétalisés dans les villes structurent nos paysages et sont indispensables à notre bien-être.

Afin de préserver la biodiversité de son territoire et même la renforcer la municipalité a engagé de nombreuses actions :

  • Des herbes folles aux pieds des arbres dans la rue, des terrains où la tonte est raisonnée, une prairie fleurie au cimetière, l’utilisation d’espèces végétales plus résistantes sont quelques actions concrètes qui s’inscrivent dans notre plan de gestion différenciée des espaces verts communaux. Ils contribuent à préserver nos ressources en eau tout en créant des espaces végétalisés qui peuvent également servir de zone refuge pour la faune comme les niches écologiques installées sur la commune (les hôtels à insecte, ou les mares biotope).
  • La mise en place d’un éco-pâturage et de ruches
  • La préservation et le renforcement des zones humides
  • Le suivi annuel de l’évolution de notre biodiversité avec l’association Nord Nature Chico Mendés nous permet de dresser un bilan et de percevoir de manière concrète comment nos actions impactent positivement la faune et la flore.
  • La sensibilisation des habitants et notamment des écoliers à la préservation de la biodiversité.

Travailler main dans la main avec nos citoyens

Pour construire une ville durable, il est nécessaire que la transition intègre les nouveaux principes de démocratie participative. Le citoyen est un acteur indispensable dans la construction de la ville de demain. Le dialogue avec les habitants de tous âges se fera dans notre ville à travers différents dispositifs qui pour certains doivent encore être précisés.
Pour se qualifier dans ce domaine, la ville a candidaté à un cycle de formation nommé « Vers des territoires participatifs » menés par le CERDD auquel l

a ville a été retenu. Pendant 1 an, un binôme élu/agent composé du maire et de la cheffe de projet développement durable suivra cette formation aux côtés d’autres collectivités afin de mener des expériences et des actions de démocratie participative.
Quelques actions nouvelles sont déjà en cours comme :

  • L’intégration d’habitants volontaires ainsi que de plusieurs commerçants et entreprises Lambrésiennes dans notre comité de pilotage développement durable. Régulièrement, ils sont invités à des réunions leur permettant de suivre l’évolution de notre démarche mais également d’émettre des suggestions, s’ils le souhaitent.
  • Mi-septembre 2021, la ville a également organisé son premier atelier citoyen consacré à la création d’un récit illustré, invitant les habitants petits et grands à imaginer la ville de Lambres-lez-Douai en 2050. Les idées proposées pendant l’atelier seront retranscrites pour la démarche « ville en transition » de Lambres-lez-Douai

 

Encore plus d'arbres !


Pour suivre l'objectif Zéro Carbonne 2050 que s'est fixé la ville, des plantations d'arbres ont commencé en 2020.


La phase 1 de notre engagement est lancée : la plantation des premiers arbres. Ils ont été commandés localement chez Arbor à Vicq, pépiniériste. Le démarrage des plantations par l’entreprise Dehour à Lauwin-Planque a commencé le 14 décembre.

2020, rappel des sites et des essences choisies :

  • Plaine de jeux : 7 catalpas – 3 tilleuls
  • Square PN100 : 1 chêne vert
  • Espace Jean-Michel Stricanne : 1 érable et 1 chêne en remplacement
  • Résidence Delestraint (espaces verts) : 20 hêtres en alignement
  • Square Marc Dolez : 7 catalpas et une haie de charmes autour de la stèle
  • Place Sigebert : 3 platanes au niveau du boulodrome
  • Résidence Aubrac : 1 hêtre pourpre
  • Rue Pierre Semard : 1 acacia et 1 cerisier en remplacement
  • Rue Lavoisier : 1 sorbier

Au total, 56 arbres seront plantés cet hiver pour un montant de 12.000 € T.T.C. financé par le Crédit Agricole.

 

En 2021, on continue de planter à Lambres-lez-Douai ! 

  • A la résidence Cordonnier : 3 muriers
  • A l'école de musique : 1 Tuliper de Virginie
  • Au groupe scolaire Gallieni : 1 cormier, 1 merisier, 1 murier blanc, 1 châtaignier, 1 noisetier de Byzance, 1 Cornouiller mâle et 1 Amélanchier de Lamrck
  • A la résidence Théodore Monod : 3 tilleuls à grande feuilles et 1 coplame d'amérique
  • Au square Pierre Sémard : 1 mûrier et 1 tulipier de virginie
  • Prés des terrains de foot : 9 tilleuls


C'est bon pour le climat !

La plantation d'arbres dans la ville permettra de répondre en partie à l'objectif Zéro Carbonne 2050 pour lequel s'est engagée la ville car pour rappel, les arbres ont pour rôle l'absorption du CO2 et réduisent ainsi la pollution de l'air. Ces nouveaux massifs végétaux constitueront également des îlots de fraicheurs, une solution non négligeable pour contrer aux îlots de chaleur urbains qui, avec le réchauffement climatique intensifient les vagues de chaleur.
"Le concept des îlots de chaleur urbains (ICU) désigne les écarts de températures observés entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes. Ce phénomène se caractérise par son intensité qui s’exprime par la différence entre la température de l’air de la zone urbaine étudiée et la température mesurée en périphérie où cette dernière fait office de mesure de référence. Selon le Groupe intergouvernemental sur le climat (GIEC), onze des douze années les plus chaudes jamais observées dans le monde ont été enregistrées depuis 1995. Les espaces urbains, minéralisés, sont impactés par cette augmentation des températures qui accentue le phénomène d’ICU". (Caractérisation des îlots de chaleur et de fraicheur urbains lyonnais à l’aide de mesures satellitaires, mobiles et participatives - Lucille Alonso)

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